U.N.C.L
veuillez changer vos mots de passe
régulièrement pour votre sécurité
ainsi que pour la sécurité de ce forum

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

U.N.C.L
veuillez changer vos mots de passe
régulièrement pour votre sécurité
ainsi que pour la sécurité de ce forum
U.N.C.L
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le blog de la CATAC
 
Le Blog de la CATAC
 
Marque-page social

Marque-page social reddit      

Conservez et partagez l'adresse de U.N.C.L sur votre site de social bookmarking

Derniers sujets
» Infos CATAC
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeJeu 3 Déc - 9:51 par metacarp'halo

» Les photos TRAFIC
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeMer 14 Jan - 21:31 par Christophe Courtois

» encore un qui n'a rien compris!!
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeSam 6 Déc - 19:28 par emmanuel.denglos

» Recensement de toutes les vidanges de fin d'année.....
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeLun 10 Nov - 11:18 par talain

» Y en a qui ne manque pas d'air
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeJeu 9 Oct - 22:53 par Christophe Courtois

» La carpe au trésor
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeJeu 28 Aoû - 17:48 par Christophe Courtois

» Les carpistes sont indignés
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeLun 25 Aoû - 2:34 par Christophe Courtois

» peche de nuit
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeSam 16 Aoû - 9:00 par bachus720

» Gros flag de trafic de carpes et autres poissons en espagne !
Les milieux aquatiques en 44  I_icon_minitimeJeu 10 Juil - 4:07 par Christophe Courtois

Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Galerie


Les milieux aquatiques en 44  Empty
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Les milieux aquatiques en 44

Aller en bas

Les milieux aquatiques en 44  Empty Les milieux aquatiques en 44

Message  Invité Jeu 9 Fév - 11:25

Comme son nom le laisse supposer, le département de la Loire-Atlantique est riche en zones humides...

La Loire-Atlantique est fortement marquée par la présence de l’eau. Son réseau hydrographique dense constitue la trame de l’organisation du paysage et des activités du département.

On distingue 2 grands secteurs :

- Le bassin versant de la Loire regroupant la Loire, ses affluents et les nombreuses zones de marais et zones littorales rattachées à son estuaire.
- Le bassin versant de la Vilaine, regroupant les bassins versant de la Chère, du Don, de l’Aron, ainsi que le bassin de l’Isac et une partie du Canal de Nantes à Brest.

Enfin, les petits cours d’eau côtiers viennent compléter le réseau hydrographique, associés à de nombreuses zones de marais.
Au regard de la nature du sous-sol, le régime hydraulique de l’ensemble de ces cours d’eau reste totalement dépendant de la pluviométrie, ce qui révèle d’importants contrastes en terme de débits avec des crues relativement importantes et des étiages plutôt marqués.

La diversité des milieux rencontrés est forte : fleuves, grands et petits cours d’eau, zones de marais, zones littorales, étangs, canaux etc. Certaines de ces zones sont emblématiques pour le département, autant pour leur fonctionnement hydrographique que pour leur singularité patrimoniale : l’Estuaire de la Loire, la Brière, le lac de Grand Lieu, le marais de Mazerolles et le Marais Breton.

A noter : Le département compte 70 000 ha de zones humides.

Les fleuves

La Loire traverse le département en son milieu, d’Est en Ouest.
Entre Varades et Thouaré-sur-Loire, celle-ci a encore un fonctionnement fluvial. Un grand nombre d’annexes hydrauliques sont étroitement dépendantes de la Loire. Au delà, le fonctionnement de la Loire est très fortement marqué par l’estuaire.

La Vilaine n’est limitrophe avec la Loire-Atlantique que sur 4 km, le long de la commune de Fégréac. Néanmoins, la Loire-Atlantique est dépendante de ce fleuve dont 3 des affluents principaux sont situés sur le nord du département.

Les grands cours d’eau

On compte 18 grands cours d’eau en Loire-Atlantique.

Sur le bassin versant de la Vilaine, les principaux cours d’eau sont le Don, la Chère et l’Isac dont une grande partie a été canalisée pour être intégrée au Canal de Nantes à Brest.

Sur le bassin de la Loire, au Nord de celle-ci, on trouve l’Erdre et le Brivet. Au Sud de la Loire, on pourra citer la Boulogne et son affluent principal la Logne, l’Ognon, la Sèvre Nantaise et ses affluents la Maine, la Moine et la Sanguèze, la Divatte et enfin l’Acheneau, le Tenu et le Falleron.
Plusieurs cours d’eau côtiers font également partie des cours d’eau notables : le Mès, le canal de Haute-Perche et le Boivre.

Les petits cours d’eau et ruisseaux

Ces principaux cours d’eau drainent un chevelu hydraulique dense.

Une estimation par calcul SIG basé sur le référentiel hydrographique national « BDCarthage©IGN-MATE », fait état de 6343 km linéaire de cours d’eau dont plus de 40% de linéaire intermittent (en eau une partie de l’année seulement).

Cette base de données géographique n’inclut que les cours d’eau et les principaux étiers et douves.

A ce chevelu, il convient d’ajouter le réseau de marais. Une estimation basée sur la BDTopo©IGN fait état de 4980 km de linéaire de réseaux de marais (contre 1916 km sur la BD Carthage dédiée aux cours d’eau). Ce chiffre reste cependant dépendant des variations liées à l’évolution constante de ces milieux de marais (comblements ou création de douves).

Les prés-salés estuariens

L’estuaire de la Loire couvre 5000km². La richesse de ce milieu réside dans le passage de l’eau salée à l’eau douce. Cette interface « eau douce » - « eau salée » s’étend de Nantes à l’embouchure de la Loire dans l’Océan. En effet, l’intrusion de la marée se fait ressentir au-delà de Nantes, avec une limite de la marée salée en amont immédiat de Nantes. Par contre la limite de la marée dynamique (marnage) remonte au-delà d’Ancenis.

Ce milieu intermédiaire (appelé « Estran ») est la une zone de transition entre les zones immergées à chaque marée, et le milieu terrestre.

Dans l’estran, il faut distinguer la frange basse et la frange haute. La frange basse, communément appelée Vasière, présente un aspect plat, plus ou moins parsemé de ridules, de crevasse et de chenaux. La frange haute du rivage, submersible aux grandes marées, communément appelée « Prés salés » ou « Schorre », présente une végétation rase tolérante au sel et à la dessiccation.

Malgré l’aspect monotone et uniforme de ces zones, elles constituent un milieu riche en biodiversité, avec une faune et une flore particulière. Les parties basses constituent des nurseries et nourriceries pour de nombreuses espèces piscicoles amphihalines et euryhalines (Flet, Mulets, Plie, Anguille). Dans le haut schorre, atteint par la marée de vives eaux, se développent des prairies qui font l’objet de fauche et de pâturage. Ces zones ont connus une forte régression suites aux endiguements et aux aménagements sur le littoral et ont perdues une grande partie de leur potentiel en tant que zone de reproduction pour la faune piscicole.
L’axe même de la Loire possède également un rôle majeur pour les poissons migrateurs amphihalins (Saumon atlantique, Truites de mer, Aloses, Lamproies) en tant que site de passage obligé pour la colonisation de l’ensemble du Bassin versant de la Loire.
Sources : FMA

Les marais salés

Les marais salés sont des zones littorales, ayant fait l’objet d’aménagements en vue de l’exploitation du sel ou de la conchyliculture.

On recense 3 principales zones de marais salés en Loire- Atlantique : les marais salants de Guérande, les marais de Mesquer, et une partie des marais de Bourgneuf au sud du département, appartenant au complexe hydraulique du Marais Breton. On peut estimer la surface de ces marais à plus de 46 km².

Outre la saliculture et la conchyliculture, les usages associés à ces milieux sont l’élevage, le fourrage, la pêche (au carrelet essentiellement), la chasse et les observations naturalistes.

Les marais doux

Plus de 625 km² de territoire sont occupés par des marais doux en Loire-Atlantique.
Il s’agit d’anciennes dépressions, comblées par des sédiments déposés au cours de milliers d’années, autrefois sillonnées par des chenaux naturels. L’homme a apporté des modifications à ces zones marécageuses en vue d’activités anthropiques comme la fauche, le pâturage, l’extraction de tourbe, ou pour réduire les inondations. Les douves et canaux ainsi créés ont peu à peu constitué des parcellaires de terrains ou de bassins, et les chenaux drainant naturels ont disparu. Ces aménagements ont été accompagnés par la création d’ouvrages de gestion hydraulique, de digues, créant ainsi des unités hydrauliques (enveloppes fonctionnelles).

Ces marais conservent pour la plupart des dépendances aux crues fluviales et aux inondations pluviales directes.

Ces zones subissent des comblements rapides, associés aux alluvions et sédiments provenant de l’érosion du bassin versant d’une part et d’autre part par les matières organiques issues du bassin versant ou de la production trophique propre des marais. Ce phénomène d’eutrophisation et de confinement reste naturel, mais se trouve accéléré par le développement des activités humaines sur les bassins versant, responsables d’apports accrus en alluvions et matières organiques.

On distingue les marais doux intérieurs, et les marais doux littoraux. Ces derniers, en aval de bassins versants littoraux ont été isolés afin de créer des zones d’eau douce à l’abri des intrusions d’eau de mer.
(Ex : Marais du Falleron, du Boivre, du canal de Haute-Perche, marais de Donges).
Ces zones connaissaient à l’origine des variations de salinité et de niveaux d’eau associés aux marées et pouvaient donc accueillir des peuplements piscicoles euryhalins.

Parmi les marais intérieurs, situés sur le réseau hydrographique doux, les plus vastes sont les marais de l’Erdre (Mazerolles), les marais de Brière et du Brivet, ceux attenant au lac de Grand-Lieu ainsi que les marais de Goulaine.

Les marais saumâtres

Ces zones de marais sont localisées à l’interface de zones salées et douces. On y rencontre des variations de salinité parfois importantes. Les principaux usages sur ces zones sont agricoles (fauchage, pâturage).

Exemples : marais du Mès.
2.8. Les zones humides alluviales de grands cours d’eau
Il s’agit de zones peu aménagées par l’homme contrairement aux zones de marais doux cités précédemment. Le plus souvent il s’agira de zone d’expansions des crues, de zones situées à la confluence de plusieurs cours d’eau.

Ces zones humides ont une grande importance pour la reproduction de certaines espèces piscicole à fort enjeu patrimonial comme le brochet.

Les plans d’eau

La Loire-Atlantique compte de nombreux plans d’eau associés ou non à des cours d’eau.
Il n’existe pas à l’heure actuelle de recensement exhaustif de tous les plans d’eau du département. Un certain nombre de structures (administrations, collectivités territoriales, associations…) travaillent à l’acquisition de ces informations sans pour autant garantir la cohérence indispensable à ce type de démarche, rendant de ce fait impossible toute approche exhaustive actuellement.


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum